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ART QUI BOUGE
25 octobre 2014

Abderrahmane Zenati :Nous les oujdis, si fiers, si courageux autrefois, avons tellement peur aujourd’hui des « autres » ?

 

En me rasant ce matin, j’ai vu mon visage ridé, marqué par la vie et je me suis dis en méditant :
« Nous les oujdis, si fiers, si courageux autrefois, avons-nous tellement peur des « autres » aujourd’hui ?
Que nous arrive-t-il ? Pourquoi laissons-nous faire détruire la nature, tout ces jolis coins, tous ces monuments et ces rues qui donnaient son charme à Oujda?
Avons-nous perdu nos qualités légendaires d’hommes entreprenants, audacieux et intrépides ?…
Avons-nous oublié de n'avoir peur que de Dieu ?
Et cette idée saugrenue d’abattre les oliviers d’Oujda?
Pourquoi «Tous les oliviers » ?
Ces décideurs qui improvisent en tout, que sont-ils en train de faire ? Veulent-ils léguer à nos prochaines générations une ville sans oliviers ?
Je ne sais pas s’il y aura quelqu’un ou une idée qui protégera la ville du massacre de ses oliviers et de cette pensée hystérique et collective que cette arbre béni doit être sacrifié parce que, disent-ils, il est la cause de leur allergie, comme s’il était le seul coupable !
Je suis si triste que ces arbres nourriciers, ces arbres si beaux, ces arbres que moi, mon père, le père de mon père et tous mes ancêtres avions grandis avec, va disparaitre bêtement, comme ont disparus les mouflons et les gazelles de nos montagnes…
Un olivier qui existe à Oujda depuis sa fondation par Ziri Ben Atia…
Il avait fallu qu’en 2013, voir des « illuminés » zélés ordonner, la sentence de « mort à l’olivier »…
Pourquoi ai-je assez vécu pour voir que cela arrive ?...
Il vaut mieux rire que pleurer...
A la votre!.

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