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ART QUI BOUGE
25 octobre 2014

Abderrahmane Zenati : Beaucoup de souvenirs d’Oujda me chatouillent encore et encore.

 

 

Beaucoup de souvenirs d’Oujda me chatouillent encore et encore. Beaucoup d’amis (es) et membres de ma famille, avec lesquels j’ai des rapports espacés,   me manquent  terriblement.  Tant  de choses me reviennent en pensée et me perturbent, au point de m’empêcher de prendre de la distance de cette ville que j’ai quittée volontairement. Et dans ces processus,  c’est probablement une forme de nostalgies de ces rencontres dans es clubs culturels, de ces discussions entre amis (es) qui me manquent le plus. En réalité, je n’arrive pas à exprimer  tous ces manques que je ressens, et surtout pour quelle raison je les ressens du moment que je nage dans le bonheur de vivre et de la création dans ma nouvelle vie. Oui, depuis  que j’ai élu domicile  à Saïdia, il y a plus de sept ans,  je me sens heureux avec celle qui, par amour,  a tout quitté pour moi. Avec elle,  je me sens équilibré.  J’ai rajeuni  et plus propre dans le corps et dans l‘âme.  Oui, depuis  que j’ai élu domicile  à Saïdia, j’ai tourné la page sur un passé amoureux a la fois heureux et douloureux.  C’était  un peu dur, mais j’ai quitté ceux qui me sont chers  de la  manière la plus sereine possible que j’ai pu.  La plus intelligente à mon sens.  Sans casse et sans rancune. Mais n’empêche que  ça laisse un goût âpre sur l’âme que la plume ne peut traduire et la langue ne peut dire.  Même si, aujourd’hui à Saïdia,  je pense être sur la bonne voie de me reconstruire, parce que j’ai trouvé l’essentiel, parce que j’ai l’immense, l’infinie chance d’avoir des racines qui poussent, qui me permettent de m’ancrer. Et pourtant, à vouloir devenir arbre, je plie encore comme le roseau, à la moindre brise, au moindre souffle, mais je ne casse pas, c’est probablement là que demeure  toute ma force et ma volonté.  Je sais que la plupart des lecteurs et lectrices  trouvent que j’écris d’une façon très égocentrique,  c’est vrai que les billets sibyllins ne sont pas forcément les plus plaisants à lire, je m’en excuse, mais j’ai souvent  besoin d’avoir un exutoire comme ce lieu qui me permet d’en parler, de partager et de classer dans ma tête toutes les choses, bonnes ou mauvaises,  qui m’arrivent.

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