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ART QUI BOUGE

20 septembre 2018

Intervention d’Abderrahmane ZENATI dans la commune d'Evere à Bruxelles le Samedi 15 Septembre 2018

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Mesdames et Messieurs bonsoir.

Permettez-moi de vous dire combien je me sens si heureux d’être parmi vous.

Permettez-moi aussi de profiter de cette occasion pour  remercier vivement toutes les personnes de la commune d’Evere qui m’ont donné cette belle occasion d’être ici,  avec vous.

Je remercie particulièrement notre amie à tous madame Fatiha Saidi, femme de cœur, dévouée aux autres par sa bonté, son engagement solidaire pour les bonnes causes et son encouragement pour les arts et les artistes.

A propos de solidarité, c’est connu, le Peuple belge est un peuple solidaire. Un peuple qui renforce tout le temps la solidarité entre les peuplesdu monde.Un peuple toujours enclin à la générosité et au partage. Un peuple qui tend la main à autrui, qui aide les plus démunis, qui transmet le message de paix et de solidarité entre les peuples.

Alors remplissons nos cœurs d’amour pour la solidarité. Transmettons l’esprit de solidarité à nos enfants et soyons tous solidaires pour que la paix règne dans ce vaste monde.

   Mesdames et messieurs. Comme vous tous, j’aime la vie.

J’aime ses bons comme ses mauvais côtés. Toutes les épreuves majeures de l’existence, quelle que soit leur nature, nous renvoient à une situation de détresse originelle. Personnellement j'estime que les coups durs nous servent de levier et les épreuves nous font avancer et changent souvent le destin d’une personne.  

Permettez-moi, mesdames et messieurs de vous parler ce soir de la personne que je connais le mieux dans ce monde,  c'est-à-dire moi.

Mais, d’emblée, j’implore votre indulgence, car je n’ai ni la vocation d’un conférencier, ni l’habitude de parler en public dans une langue qui n’est pas la mienne.

Faire tout un discours est une entreprise périlleuse pour l’autodidacte que je suis.

Un autodidacte qui a eu depuis sa tendre enfance le regard curieux et la soif de tout savoir par l’observation. De tout connaître, de tout comprendre, la soif de tout apprendre.  

Il est vrai qu’avec le temps et l’expérience, j’ai puisé mon modeste savoir et mon éducation à des sources bien différentes.

D’abord, la rue : véritable école de la vie, la plus importante de toutes, quand on sait en tirer profit.

La vie m’a presque tout appris. C’est d’elle que je prends le courage pour me présenter devant vous en ce moment.

Oh, je ne suis pas érudit ! Je n’ai que des connaissances superficielles sur une foule de choses.

Jusqu’à l’âge de douze ans, je ne savais lire ni A, ni B. Il m’a fallu beaucoup de volonté, de curiosité, de patience et d’amour, des années de lutte, de travail acharné, d’observations et de recherches pour apprendre à lire et à composer la plus simple des phrases.

De là à conduire ce soir tout une conférence dans cette chère commune  d’Evere, quelle aventure !

Ne possédant ni le savoir faire de mes compatriotes maghrébins comme le Marocain Tahar Benjelloun, ou de l’Algérien Yasmina Khadra. Les mots m’échappent quand j’essaie de décrire les événements qui furent pour moi si extraordinaires, si vibrants.

Toutes les choses merveilleuses qui me sont arrivées peuvent perdre leur saveur, en m’efforçant de les faire entrer dans les mots, matière que je ne sais pas manipuler. Ils me paraissent semblables à des feuilles mortes, desséchées, où ne reste plus ni parfum, ni douceur…

C’est parce que je ne suis pas si familier avec les mots de cette belle langue française que j’aime que, quand je peins, c’est autre chose…  Oui, j’aime cette belle langue française qualifiée de « butins de guerre »par le grand écrivain algérien Kateb Yacine au lendemain de l'indépendance de l'Algérie. Cette langue  que j’avais apprise durant mon enfance dans la rue en cirant les godasses des militaires américains et français. Dans ma vie quotidienne à Oujda et Saidia , je  parle la langue dialectale marocaine.

Mesdames et Messieurs. On ne peut enterrer les souvenirs qui nous tiennent à cœur. On a plutôt envie de les partager par nostalgie avec  ceux qui nous aiment et que nous aimons.

Moi qui avais côtoyé durant mon enfance toutes les misères, subi toutes les privations, frôlé toutes les laideurs, aujourd’hui, alors que j’ai 75 ans, tout mon passé reste gravé dans ma mémoire telle une cicatrice indélébile. Oui, les souvenirs de mon enfance tourmentée et douloureuse sont si extraordinaires, si invraisemblables que j’ai peine à croire moi-même en leur réalité.

Il me semble parfois que les étapes de ma vie étaient écrites par un romancier talentueux et débordant d’imagination…

Et pourtant mon histoire de vie, qui peut sembler relever de l’imaginaire, n’est que trop vraie…

Souvent, en revoyant mentalement le film de mon existence d’autrefois, un film curieux, mal ajusté, dont on aurait mélangé les séquences qui se sont succédées, quel étonnement je ressens !

 Parfois il me semble comme s’il s’agit d’une sorte d’un rêve lointain qui est resté fixé dans mon esprit et que je n’arrive pas à oublier....comme s’il s’agissait de l’histoire vécue par une autre personne. Il y a des jours où j’ai l’impression que tout celà n’est qu’un film en noir et blanc que j’ai vu il y a très, très longtemps dans une salle sombre et exiguë !

Mais des images claires, nettes, teintées de couleurs sublimes font des apparitions furtives dans l’écran nostalgique de mon cinéma intérieur et là toute mon enfance apparait dans sa triste réalité.

Depuis leur apparition sur Terre, les êtres vivants ont mis en place deux grandes stratégies de survie : le combat et la fuite. Au cours de l’évolution, chez les humains, ces réponses physiques ont été remplacées par des parades plus intellectuelles : que faire pour venir à bout des problèmes ? Les analyser, les nier ? Accuser les autres, le destin, Dieu ? Demander de l’aide ? S’enfermer en soi-même ?

 J’ai vu le jour  à Oujda en 1943  dans un milieu pauvre. C’était les années de guerre et les  habitants  de cette ville vivaient dans la famine. Affreux moments où sur les routes de la ville,  veuves et orphelins marchaient à tâtons, en plein jour, égarés, les yeux révulsés, et le désespoir sur le front. Certains s'écroulaient de faim, au détour d'un chemin long et sombre et périssaient dans l'indifférence au fond des buissons aux côtés des restes de charognes. Leurs corps étaient dévorés par les bêtes sauvages.

 A la tombée de la nuit, commençait le concert d’aboiements de chiens répercutés par l’écho qui ne prenait fin qu’aux aurores.  

Au lointain, répondaient, comme un défi, les hurlements à la mort des loups, les glapissements des chacals et le ricanement des hyènes… 

 Orphelin de père, dès l’aube de mon enfance, je me suis trouvé fatalement abandonné dans la rue. J’avais moins de sept ans. À cet âge, je ne pouvais encore comprendre que ma mère n’avait que vingt six ans et qu’elle était veuve, avec sept enfants à charge ! Mes frères et moi étions tous en bas âge.

Ma pauvre mère n’avait aucun moyen pour subvenir à nos besoins, sauf son honnêteté et son ardeur au travail de fileuse de laine et à l’occasion bonne à tout faire chez les Juifs et la nombreuse colonie algérienne.

Je ne pouvais pas encore savoir que malgré son dur labeur, elle n’arrivait ni à nous faire vivre ni à nous donner de l’instruction, comme elle l’aurait souhaité !

Livré à moi-même dans la rue, pour survivre, je mangeais n’importe quoi trouvé dans les poubelles, parmi les chats et les chiens errants.

Mon enfance déchirée n’a été bercée que par mes rêves et les contes que narrait un vieux conteur populaire.

 A force de vivre dans la saleté et de manger n’importe quoi, à douze ans, la tuberculose me cloua dans un lit d'hôpital de ma ville natale.

Et c'est là, face aux discussions profondes avec les malades, que j’ai pris conscience de la réalité de la vie. De ma vie.

Moi, qui, jusque-là, ne me souciais que de survivre seulement l’heure présente, la pensée de savoir de quoi mon lendemain serait fait, avait soudain germé dans mes pensées et aussitôt j’avais  eu un besoin insatiable de tout apprendre à commencer par lire et écrire.

 

Mesdames et Messieurs, la solidarité humaine joue un grand rôle dans une vie, la chance aussi.

Depuis mon enfance j’ai eu la chance de rencontrer sur le chemin de mon existence beaucoup de personnes qui, par leur sagesse et leurs précieux conseils, m’avaient aidé à sortir des ténèbres de l’ignorance et encouragé à vaincre l’analphabétisme et la marginalisation. Oui c’est cela la solidarité.

Aujourd’hui dans ce monde qui n’a jamais été aussi dangereux, violent et empli de haine et où toute notion desolidarité se perd, j’éprouve beaucoup de gratitude et de reconnaissance pour ces personnes qui, par solidarité, avaient changées ma vie et influencé ma sensibilité et mon itinéraire artistique.

Je n’ai jamais oublié mon enfance difficile et c’est pourquoi, chaque fois que je le peux, j’aide de jeunes talents à progresser dans le monde artistique. Je pense être légitime aussi, eu égard à mon expérience de vie, pour échanger avec des jeunes en difficulté pour tenter de leur redonner l’espoir et les inciter à apprendre et à travailler pour accéder à une vie meilleure.

Mesdames et messieurs. Je voudrais terminer en vous contant la belle Légende amérindienne du Colibri que m'avait raconté mon amie Maguy Barbon :

“Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux étaient terrifiés et observaient, impuissants, le désastre . Seul le petit colibri s’activait, allant chercher avec son bec quelques gouttes d’eau pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu.

Et le colibri lui répondit : Je le sais mais je fais ma part.

Le message du colibri, que je vous adresse ce jour, est que chacun peut, à son niveau, agir pour aider l’Autre que cet autre soit son frère, son voisin, ou un étranger. En cette période où certains dirigeants sont tentés par le repli sur soi, il appartient à chaque citoyen de faire preuve de solidarité en apportant sa petite goutte d’eau à la construction d’un monde meilleur et plus fraternel.

C’est ce que je vous souhaite à tous, mais de façon individuelle : Soyez le petit colibri solidaire qui, envers et contre tout, continue à œuvrer pour le bien de tous.

Mesdames et messieurs, je vous remercie de votre attention.

 

Intervention d’Abderrahmane ZENATI le Samedi 15 Septembre 2018

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23 juillet 2018

Abderrahmane Zenati. Cette habitude d'offrir chaque vendredi un couscous à mes amis je l'ai apprise de mon regretté père.

Cette habitude d'offrir chaque vendredi un couscous à mes amis je l'ai apprise de mon regretté père. Généreux comme il était, il espéré tous les vendredis partager son couscous avec quelqu'un. Aujourd'hui 20 juillet j'ai eu le grand plaisir de partager mon repas avec des amis à la galerie. C'est mon épouse Latifa qui l'a préparée à la maison.

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23 juillet 2018

Abderrahmane Zenati: En cette journée qui commémore la Fête Nationale du Royaume de la Belgique,

21 juillet, Fête Nationale Belge

En cette journée qui commémore la Fête Nationale du Royaume de la Belgique, en tant que citoyen marocain, je présente mes meilleurs vœux à tous mes amis belges de Saidia : Karla, George, Fatiha Guenfoud et son mari Kader, Je présente mes vœux aussi à tous ceux qui habitent dans ce beau pays que j'aime. Fatiha Saidi, Eric Jassin Ramdani, Bernard Guillaum et toutes les personnes chères à mon cœur.

23 juillet 2018

Abderrahmane Zenati. Andrea Bocelli.

Andrea Bocelli & Sarah Brightman - Time To Say Goodbye

Andrea Bocelli naît à Lajatico, dans la Province de Pise (Italie) le 22 septembre 1958. Il commence à chanter dès son enfance et, déjà doté d'un très bel organe lyrique. L'année 1970 est hélas bien triste pour le jeune garçon : affecté depuis la naissance d'un glaucome qui limite sa vision, il perd définitivement la vue après avoir, au cours d'une partie de football, été frappé à la tête par le ballon. Ce drame n'ôte pas le goût de vivre au garçon, qui trouve notamment des ressources dans le chant : cette même année, il remporte son premier concours, en interprétant la célèbre scie « O Sole Mio ».

Son handicap n'empêche pas Andrea Bocelli de poursuivre une scolarité supérieure : inscrit en droit à l'université de Pise, il gagne son argent de poche en chantant dans des piano-bars. C'est d'ailleurs à l'occasion d'une de ses représentations qu'il rencontre sa future épouse Enrica. Ayant décroché son doctorat, le jeune homme commence à exercer comme avocat. Mais ses tâches de plaideur commis d'office ne le passionnent guère et, au bout d'un an, il décide de raccrocher sa toge d'avocat pour se consacrer entièrement à la musique. Il suit des cours de chant avec le compositeur Luciano Bettarini et le ténor d'opéra Franco Corelli, tout en continuant à se produire sur les scènes toscanes.

En 1992, il décroche un contact décisif en la personne de Zucchero qui, désireux de convaincre Luciano Pavarotti d'enregistrer un duo avec lui pour la chanson-titre de l'album Miserere, a besoin d'un chanteur lyrique pour enregistrer une démo. Ecoutant l'enregistrement du duo de Zucchero et Andrea Bocelli, Luciano Pavarotti répond à la rock star que sa participation au disque n'est pas nécessaire, le ténor toscan étant l'interprète idéal pour la chanson.

Zucchero réussit tout de même à convaincre Luciano Pavarotti et enregistre avec lui la version album ; c'est néanmoins à Andrea Bocelli qu'il fait appel pour l'accompagner lors de sa tournée et interpréter avec lui la chanson sur scène. Le grand public découvre avec intérêt le ténor aveugle, à qui Zucchero donne l'opportunité de chanter des airs en solo lors de certains concerts. Pris sous contrat par le label milanais Sugar Records, Andrea Bocelli est envoyé à l'édition 1993 du Festival de la chanson italienne de Sanremo, dans la catégorie « Jeunes espoirs ». Il remporte haut la main la compétition en interprétant en solo « Miserere ».

Un concert lyrique au Teatro Romolo Valli de Reggio Emilia lui permet de s'affirmer auprès du public classique ; en 1994, c'est à nouveau le Festival de Sanremo, dans la catégorie « Nouveaux chanteurs », avec la chanson « Il Mare calmo della sera » : il gagne encore une fois haut la main et sort dans la foulée un album homonyme, qui devient Disque de platine en Italie. Il participe à de nombreux concerts, chantant notamment sur scène avec Luciano Pavarotti.

En 1995, c'est la passe de trois avec une nouvelle participation au Festival de Sanremo, cette fois dans la compétition principale, où il interprète le titre « Con te partirò ». Cette fois, il ne gagne pas, se classant quatrième : de surcroît, la chanson ne remporte pas initialement un grand succès en Italie, où les radios la boudent quelque peu. Mais, en France et en Belgique, les programmateurs se jettent dessus. « Con te Partirò » devient rapidement un tube international, puis mondial et révèle Andrea Bocelli au grand public de nombreux pays. Le succès ricoche jusqu'en Italie : la chanson est incluse dans le second album du ténor, intitulé simplement Bocelli, opus qui connaît un succès faramineux, en multipliant plusieurs fois les ventes du précédent.

En Allemagne, une maison de disques conçoit la version anglaise, Time to Say Goodbye, enregistré par Andrea Bocelli en duo avec la soprano britannique Sarah Brightman. Le chanteur s'impose également en Espagne avec la chanson « Vivo Por Ella » (version espagnole de « Vivo Per Lei »), qu'il interprète en duo avec Marta Sánchez. En 1996, la compilation Romanza est un énorme succès, s'écoulant à près de sept millions d'exemplaires en Europe ; la compilation devient Disque de platine aux États-Unis et Disque de diamant au Canada, imposant l'Italien sur le continent américain.

Le ténor aveugle est désormais une vedette internationale de tout premier plan et contribue à re-populariser le chant lyrique, dont il sert une version habilement mélangée à la variété sentimentale. Si certains intégristes du bel canto font grise mine devant la production d'Andrea Bocelli et le considèrent comme très inférieur aux grands artistes lyriques, son indéniable formation de chanteur classique et son talent d'interprète sont de bons moyens pour attirer vers le répertoire de l'opéra un public qui le boudait jusque-là. A mi-chemin entre la chanson populaire et l'opéra, le style de ténor est défini par certains commentateurs anglo-saxons comme relevant du « popéra ».

Mais Andrea Bocelli a les épaules assez solides pour se risquer à d'authentiques représentations d'opéra et le prouve en participant en 1997 au Festival Puccini de Torre de Lago et en sortant la même année un album d'airs d'opéra intitulé Aria ou, dans les années 2000, en se produisant dans La Bohème, Tosca ou Le Trouvère. Mais le parcours du chanteur se situe bien plus dans les hautes sphères du show-biz international que sur les scènes d'opéra.

Andrea Bocelli se produit devant les grands de ce monde comme le Pape Jean-Paul II ou le Président des Etats-Unis Bill Clinton ; en 1999, il chante en duo avec Céline Dion sur le titre « The Prayer ». En 2000, il se lance dans une tournée mondiale qui l'emmène jusqu'au Japon et en Corée. L'artiste gère habilement sa carrière, alternant des albums de variété sentimentale lyrique et des albums d'arias, ainsi que des prestations dans des opéras.

On le voit sur scène interpréter le rôle principal masculin dans Madame Butterfly au Festival de Torre del Lago, puis à Monte-Carlo en présence de la Princesse Caroline. En 2002, son album Sentimento bat des records, s'écoulant à deux millions d'exemplaires en à peine plus d'un mois. Son succès est couronné en 2006 par l'État italien, qui lui décerne le grade de Grand Officier de l'Ordre du mérite.

En 2007, les World Music Awards lui accordent des prix récompensant sa qualité de « meilleur artiste italien » et son succès commercial en tant qu'artiste classique. Quel que soit le jugement que portent les experts en art lyrique sur le talent d'Andrea Bocelli, son succès mondial a apporté à une forme vulgarisée de la chanson traditionnelle italienne une visibilité véritablement inespérée. L'album The Best of Andrea Bocelli - 'Vivere' offre un premier bilan de sa carrière, tandis que deux ans plus tard, dans My Christmas, le ténor succombe à la tradition de l'album de Noël. Andrea Bocelli alterne entre enregistrements d'intégrales d'opéra comme Roméo et Juliette (2012) et albums de pop symphonique tel Passione (2013), comprenant des duos avec Nelly Furtado, Jennifer Lopez, et la présence de la trompette de Chris Botti.

En 2015, il interprète pour la première fois les plus grands thèmes du grand écran et de comédies musicales dans le récital Cinema, produit par David Foster, Humberto Gatica et Tony Renis. Celui-ci inclut un nouveau duo avec Ariana Grande sur la version de « E Più ti Penso », tiré du film de Sergio Leone Il était une fois en Amérique.

23 juillet 2018

Abderrahmane Zenati. Il a beau être mort il y a quarante ans, Elvis Presley reste l'un de mes idoles préférées.

Il a beau être mort il y a quarante ans, Elvis Presley reste l'un de mes idoles préférées. Figure emblématique de la musique américaine et du rock'n'roll, il continue de dominer la culture populaire américaine. Ses ventes de disques, sa popularité et sa légende sont toujours intactes. Plus de 40 ans après sa disparition, quelques 50.000 fans viennent chaque année en pèlerinage à Graceland, sa célèbre résidence à Memphis dans le Tennesse.

Another Top 10 Elvis Presley Songs

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23 juillet 2018

Tout comme Mohamed Choukri, l'artiste peintre et écrivain marocain Abderrahmane Zenati, né à Oujda en 1943.est un autodidacte

 

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Tout comme Mohamed Choukri, l'artiste peintre et écrivain marocain Abderrahmane Zenati, né à Oujda en 1943.est un autodidacte qui s'est imposé auprès du public maghrébin comme l'un des auteurs les plus originaux et les plus audacieux.
En effet, Abderrahmane Zenati n'a jamais, au grand jamais, fréquenté l'école et pourtant... Il peint, écrit et compose des poèmes en langue française. 
Lui qui, jusque-là, n’était connu dans son pays que comme artiste peintre, c'est avec « Les Cigognes Reviendront-elles à Oujda ? », son premier ouvrage paru en 1994, qu’il s'est fait connaître au grand public marocain comme écrivain.
Depuis, Abderrahmane Zenati à beaucoup écrit sur différents sujets et particulièrement sur sa ville natale.12961498_10207630696822863_6755405530113349417_n


ŒUVRES DÉJÀ PARUES:

Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence 
La démence humaine
Cicatrice de la mémoire
Grain de Sable
Le Miel de La haine
Les âmes grises
Sur le bas coté de la route
10 janvier 2018

Abderrahmane Zenati Au Maroc, nous nous retrouvons avec deux catégories d’artistes peintres:

 

 

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Au Maroc, nous nous retrouvons avec deux catégories d’artistes peintres: une faible minorité qui est tout le temps sous les projecteurs des médias à Rabat, Casablanca et Marrakech. Ces artistes-là atteigne un très large public et . gagnent bien leur vie. Ils sont souvent très riches. Puis il y a les autres qui, comme moi, restent peu connus. Nous sommes nombreux à avoir un accès restreint aux grands médias de notre pays. Personnellement, comme artiste indépendant, je peins depuis plus de cinquante ans, j'ai écris et édité 63 ouvrages et je reste presque inconnu au bataillon. ( Vive Facebook et autres réseaux sociaux qui m'ouvrent leurs bras). Sans aucune rente ou couverture sociale, je tire encore tout le temps le diable par la queue pour tenter de vendre mes tableaux afin de survire et payer mes dettes.

7 janvier 2018

Abderrahmane Zenati Goût de cendre

Lisez Goût de cendre de Abderrahmane Zenati

Extrait :

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" ... J'ai passé des années de ma vie d’enfant à vagabonder seul dans la rue. À l’âge de l’alphabet, sans attache ni tendresse, je flottais comme un ange dépouillé de sa grâce dans un monde de détresse, de peine, de stupeur et de violence. En vivant ainsi, ne croyez surtout pas que j'étais né vagabond de parents inconnus... Loin de là !... Ma famille était assez connue a Oujda et respectée comme un jour de fête. Ma mère était jeune et belle. Elle avait de beaux traits nobles et de longs cheveux. Les yeux noirs en forme d'amande. Le teint très foncé, elle avait les pommettes larges et saillantes. On dirait qu’elle était une de ces belles femmes de l’Atlas, mais elle était de la tribu des M’haya de Naïma. Souvent le soir, elle coiffait ses longs cheveux et mâchait du «souak » ce qui donnait à sa bouche et à ses joues une couleur rouge… Je ne sais pourquoi, mais ses lèvres ainsi peintes, me rappelaient les cerises et les fleurs des grenadiers. 
Il est vrai que ma famille était bien pauvre, mais qui ne l'était pas dans notre quartier de Maâzouza durant ces premières années de paix, juste après la Seconde Guerre Mondiale ? Mon pauvre père, déjà vieux, trouva la mort alors que je n'avais pas encore mes cinq ans. Par tradition, ma mère, femme primitive, ne sortait presque jamais de chez elle. En plus, elle n'avait aucune famille en dehors de son défunt mari.. Devenue subitement veuve à l'âge de vingt-cinq ans, elle se trouva seule, avec une responsabilité de huit enfants sur les bras, dans la plus terrible des misères...".

25 septembre 2017

Abderrahmane Zenati : Vive l'art et la persévérance...

Vive l'art et la persévérance... Mes chers amis(es). hier soir au palais Dar Sebti, c'étais pour moi un moment de vie extraordinaire... J'ai eu l'immense plaisir d'être présenté au public par Mr. Mouad El Jamai,le nouveau Wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad et par Mr Mohamed Mbarki, directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement de l'Oriental... Je me suis senti ému aux larmes devant tant d'éloges pour ma passion artistique et envers ma humble personne. Merci à vous Mr. Mouad El Jamai. Merci à vous Mr Mohamed Mbarki, pour vos encouragements envers l'art et les artistes .

25 septembre 2017

Abderrahmane Zenati : Un bon dîné hier samedi 23 septembre 2017 à Dar Sebti

Il n y a rien à dire... La cuisine marocaine est une merveille...

Un bon dîné hier samedi 23 septembre 2017à Dar Sebti à l'occasion de la cérémonie de la distribution des trophées aux participants du salon du livre.

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