Abderrahmane Zenati le premier artiste peintre et écrivain marocain, de renommée internationale
Abderrahmane Zenati le premier artiste peintre et écrivain marocain, de renommée internationale qui, pour vaincre cette crainte chez les gens de franchir le seuil d’une galerie d’exposition ou d’une librairie, ose exposer ses toiles et signer ses livres dans la rue
Ayant visiter de nombreux pays, pris part aux différents symposiums; et participer à plusieurs expositions tant au Maroc qu’à l’étranger, c’est à Oujda et Saïdia que j'aime vivre, peindre et écrire...
Je me suis mis à peindre de mémoire et à écrire ce que j’ai vécu par le passé
Le passage de mon métier d'infirmier à la peinture libère mon imagination et mes énergies créatrices
Ce sont toujours mes souvenirs d’enfance qui me reviennent chaque fois qui me poussent à peindre et à écrire.
Tout ce que je peins relève de mon imagination et de ma mémoire visuelle.. Tout ce que j'écris relève de mes souvenirs vécus
Je ne peins et je n'écris que ce que j’avais appris tout le long de ma vie.
C'est mon enfance déchirée, c'est la souffrance, la privation qui ont aiguisé ma sensibilité et prédisposé à la peinture.
A travers ma peinture et mes écrits, j’essaie à ma maniére, de décrire mes rêves d’enfance, les souvenirs de ma vie dans la rue, les événements et les scènes de ma vie à Oujda.
Je n'ai jamais été en classe... Je suis lauréate de l’école de la vie populaire qui m’a tout appris... En premier lieu, les lecons du respect de l'autre, de l'amour du travail, de la franchise, de la simplicité et de la pureté.
La peinture est une révélation spontanée de mes sentiments à travers les formes et les couleurs
Depuis plus de cinquante ans, en autodidacte, dans le sens le plus large du mot, je ne fais que peindre les rues d'Oujda et les gens d'Oujda... Je ne fais qu'écrire sur Oujda, sa culture, ses traditions et son charme d'autrefois.
Imbu par ce désir fou de peindre et d'écrire, j'ai eu la chance de réussir à créer des œuvres magnifiques qui appartiennent aux organismes internationaux, aux banques marocaines, aux particuliers et aux collectionneurs tant au Maroc qu'à l'étranger...
Attaché à Oujda, ma ville natale, je parle de cette ville millénaire dans tous mes livres ( 63) avec amour et attachement...
Porteur d’un passé lourd de privations, de souffrance et d’aventures, j'ai opté pour consacrer ma vie à l'art et à la culture.
ABDERRAHMANE ZENATI
Sa langue maternelle c’est le dialectale marocain, il écrit ses ouvrages en langue de Molière, pourtant, il n’a jamais était en classe… Né le 14 juillet 1943 dans un milieu frôlant la misère, orphelin de père à l'âge de cinq ans, dès l'aube de son enfance, il se retrouva abandonné dans l'enfer de la rue, livré à lui-même, comme Gavroche de Victor Hugo et Rémi d'Hector Malot. Au grès de ses pas, ventre affamé et tremblant de froid, il erra durant des années dans les rues et les terrains vagues. « Pour survivre, je mangeais n'importe quoi, en fouillant dans les poubelles, parmi les chiens et les chats, dit-il dans son ouvrage « Goût de cendre ». L'enfance triste et déchirée d'Abderrahmane Zenati n'a été bercée que par les rêves et les contes que lui narrait cheikh Tayeb, un vieux conteur populaire de "halka". A force de vivre dans la misère et la saleté, à douze ans, la tuberculose lui perfora les poumons et le cloua dans un lit de l'unique hôpital d'Oujda. C'est là, face à la bonté des infirmiers et aux discussions profondes avec les malades, qu'il a pris conscience de la réalité de sa vie. Tous ces échanges variés lui faisaient vivre intensément un espoir à travers l'humain de chacun. Lui, qui, jusque-là, ne se souciait seulement que de manger pour survivre l'heure présente, la pensée de savoir de quoi son lendemain serait fait, avait soudain germé dans ses pensées. Et seul, par instinct, il se mit à gribouiller avec des crayons de couleurs des dessins sur n'importe quel papier lui tombant sous la main. Grâce à une boite de gouache offerte par l'infirmière française, madame Michèle, avec passion il s'initia à la peinture et puis, bientôt à la lecture à l'écriture. A dix-huit ans, grâce à l'appui du docteur Sauvaget, un ancien médecin militaire, chef de l'hôpital d'Oujda, il fut recruté comme aide soignant à la Santé Publique. « Contrairement à ce qu'on pense souvent, il n'y a pas que l'école qui instruit, écrit Zenati dans Goût de cendre. La rue, la misère et l'expérience ont été pour moi les meilleurs des professeurs, les plus impitoyables, car ils m'avaient fait d'abord passer le test et donner ensuite la leçon.
ŒUVRES DÉJÀ PARUES DU MÊME AUTEUR
Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence
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Abderrahmane Zenati
B.P. 338 Poste de Saïdia Maroc
Tel : (212) 0661829262
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abderrahmanezenati@yahoo.fr